Les murales de Djerbahood, en Tunisie
Un musée à ciel ouvert, c'est un peu devant quoi on se retrouve lorsque des murales nous surprennent au détour d'une rue; c'est aussi un peu comme si l'art venait à nous, cet art qu'on appelle le street-art. Certaines grandes métropoles en ont l'habitude, mais dans les petits villages, les murales peintes sur des bâtisses se font rares et les graffiteurs aussi bien sûr. C'est comme si art de rue et petits villages tranquilles n'allaient pas de paire, que la présence de murales serait sans intérêt pour les petits patelins. Sans intérêt touristique, économique, communautaire? Rien n'est moins sûr, surtout depuis que les murales ont envahi les rues de Erriadh, un petit village sur l'île de Djerba, en Tunisie.
C'est Mehdi Ben Cheikh, un Franco-Tunisien et galeriste Parisien, qui a eu l'idée de faire venir pas moins de 150 artistes de toutes origines, soit 30 nationalités, sur l'île. Son projet qu'il a nommé Djerbahood a depuis transformé la vie du petit village et de ses communautés : les touristes affluent; les commerçants font de meilleures affaires; les villageois sont amusés et voient désormais bien plus que le petit village endormi dans lequel ils vivaient...
Voici, ci-dessous, un aperçu de quelques-unes des murales de Djabahood :