Oublier le bon, mais pourquoi faire
Pas facile d'oublier le bon, et il ne faut pas croire que c'est parce qu'on l'est que c'est dur de l'oublier. Et si penser au « bon » nous faisait oublier tout le reste, c'est-à-dire qu'on n'en oublie le plaisir de peindre, d'être soi-même, d'explorer de nouvelles pistes... Selon le 2e principe de l'Incomplete Manifesto of growth de Bruce Mau, le « bon » est ce que nous nous entendons tous à définir comme tel. Or, la croissance n'est pas nécessairement bonne. La croissance est une exploration de cavités non éclairées qui peuvent ou pourraient ne pas donner le résultat recherché. Tant que la principale préoccupation de l'artiste est l'atteinte de ce « bon », jamais une réelle croissance ne sera obtenue.
« Good is a known quantity. Good is what we all agree on. Growth is not necessarily good. Growth is an exploration of unlit recesses that may or may not yield to our research. As long as you stick to good you’ll never have real growth. », Bruce Mau